Apports en iode et sélénium : le rôle-clé du lait

Publié le 18.01.2019 , mis à jour le 25.10.2022

Découvrez le rôle du lait dans nos apports en iode et sélénium. Une teneur qui varie au fil des saisons, mais n’est pas affectée par la pasteurisation.

Iode et sélénium : de précieux oligo-éléments

De la famille des sels minéraux, l’iode est souvent peu citée et pourtant, elle joue un rôle important dans notre alimentation. Elle contribue notamment à la fabrication des hormones thyroïdiennes, lesquelles participent au bon fonctionnement du cerveau et du système nerveux.

Les effets d’un déficit en iode ont notamment été mis en lumière par une étude célèbre, portant sur une population montagnarde isolée et éloignée de la mer, au sein de laquelle le taux de goitres et de retard mental était exceptionnellement élevé. Un contexte qui avait alors donné lieu à l’expression « crétins des Alpes ».

Le sélénium, quant à lui, est un antioxydant qui intervient dans la lutte contre les radicaux libres, considérés comme des agresseurs de nos cellules. Il participe également au bon fonctionnement de l’hormone thyroïdienne et au renforcement de l’immunité entre autres.

 

Le lait, première source quotidienne d’apports en iode et sélénium

Et non ! Les poissons et les fruits de mer ne sont pas les seuls pourvoyeurs d’iode : les produits laitiers en contiennent aussi naturellement, tout comme du sélénium. Et comme nous les consommons davantage au quotidien que les produits de la mer, les produits laitiers se retrouvent en tête des groupe d’aliments vecteurs d’iode pour les adultes et les enfants !

Une pôle position confirmée par l’étude de Comportements et Consommations Alimentaires des Français (2016)***, qui révèle que les produits laitiers (hors beurre et crème) sont :

  • la 1re source d’apports en iode chez les enfants (37 % des apports) et les adultes (26 % des apports)
  • et la 2e source d’apports en sélénium chez les enfants (14 % des apports), la 4e pour les adultes (7 %).

 

A noter : la concentration du lait en iode serait plus élevée au printemps et plus basse en automne2. La nature du sol et l’alimentation des vaches ou encore leur localisation (plus ou moins proche de la mer) expliqueraient ces variations. De plus, ces teneurs en iode et en sélénium ne seraient pas modifiées par la pasteurisation ou l’écrémage, permettant à tous de bénéficier pleinement de ces oligo-éléments.

Une raison supplémentaire de ne pas se priver d’un petit plaisir laitier !

 

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Transparence ! Voici nos sources...

Tables Ciqual

** O’KANE, SM. POURSHAHIDI, LK. MULHERN, MS. «?et col.?» The effect of processing and seasonality on the iodine and selenium concentration of cow’s milk produced in Northern Ireland (NI): implications for population dietary intake. Nutrients, 2018, 10, 287 (doi: 10.3390/nu10030287).

*** CREDOC – CAF 2016 – p173 et 175

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