Dossier

La cuisine des restes

Publié le 09.03.2015 , mis à jour le 21.05.2019

En vertu de l’adage selon lequel rien ne se perd et tout se transforme, la valorisation des vestiges culinaires ne présente que des avantages. Cuisiner les restes, c’est en effet… :

  • bon. Vous avez cuisiné en trop grande quantité mais n’avez aucune envie de manger la même chose qu’hier ? Accommodez différemment et le tour est joué.
  • économique. Chaque Français jette l’équivalent de 20 kg de nourriture par an, un gâchis qui représente une perte de 400 euros par an et par foyer. Recycler les restes, c’est donc préserver son porte-monnaie.
  • écologique. La popote des restes évite enfin de gaspiller, de surconsommer et d’alourdir inutilement les poubelles.

Des restes… et des économies

Pain rassis qui s’ennuie, morceaux de fromages variés qui se demandent comment faire équipe, excédents de viande ou de poisson cuits à valoriser, surplus de pâtes qui se morfondent dans le réfrigérateur, légumes cuits désespérant de repasser à la casserole, fruits défraîchis qui attendent une nouvelle vie : ici, vous trouverez toutes sortes d’idées pour recycler de manière gourmande et futée. Le résultat : une cuisine à petit prix qui permet aux créativités les plus débridées de s’exprimer. On va finir par prévoir des restes exprès pour les cuisiner !

Les restes « bruts »

Il y a restes… et restes. La première catégorie d’entre eux concerne les surplus d’aliments dans leur plus simple appareil, mais qui ne peuvent pas être réutilisés tels quels ou selon leur usage habituel : morceaux de pain rassis et donc trop durs pour faire office d’accompagnements à table ou de supports pour sandwichs, tranches de raclette en quantité insuffisante pour se relancer dans une grande raclette party, légumes défraîchis et peu avenants, fruits trop mûrs pour être croqués nature… La plus grande erreur consisterait à les jeter ! Retrouvez nos meilleures idées pour les cuisiner.

Les restes cuisinés

Deuxième catégorie de restes : les vestiges des repas. Il s’agit donc cette fois d’aliments pré-transformés et déjà cuits. Purée de pommes de terre, poulet rôti, festins variés des fêtes de fin d’année… : certains d’entre eux se prêtent particulièrement bien à la reconversion. Le mot d’ordre ? Halte à la monotonie ! Si la perspective de remanger plusieurs fois le même plat vous ennuie, donnez-lui un second souffle grâce aux propriétés des produits laitiers.

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