« Je se suis un fou de vélo de route et de VTT. J’adore contempler les paysages et leur diversité lors de mes sorties. Si je suis devenu éleveur, c’est pour vivre au plus proche de la nature. Je suis donc fier de contribuer à l’entretenir et à la façonner. Sans agriculture et sans élevage, la nature retournerait vite à la friche. »
Thierry, éleveur dans l’Eure
La filière laitière, ce sont aussi des produits bons pour la santé de tous. Consommés depuis plusieurs millénaires, ils sont caractérisés par une excellente qualité nutritionnelle pour un coût modéré : soumis à règles sanitaires drastiques, ils sont sûrs et apportent des nutriments essentiels (calcium bien sûr, mais aussi sélénium, potassium, magnésium, phosphore, vitamines,…) qui interviennent dans de nombreuses fonctions vitales pour l’organisme.
Les éleveurs et transformateurs laitiers sont enfin au service du goût : pleinement inscrits dans notre culture gastronomique, les produits laitiers sont des aliments savoureux et incroyablement variés – pour les seuls fromages, on compte au minimum 1 200 variétés ! Bruts ou intégrés dans des plats en guise d’ingrédients, ils portent le rayonnement de la France hors ses frontières et reflètent la richesse de leurs régions natales. Les entreprises de transformation s’inscrivent dans ces traditions régionales tout en inventant sans cesse de nouvelles recettes pour rester au plus près de nos envies… et de nos modes de vie !
« Avec mon épouse, j’élève une trentaine de vaches de race Montbéliarde dans le département du Doubs. Leur lait est destiné à la fabrication de comté AOP. C’est de ce fromage que je tire l’essentiel de mes revenus : avec une vingtaine d’autres éleveurs, je fais partie d’une fruitière à comté, c’est-à-dire une fromagerie organisée en coopérative. C’est elle qui récupère le lait et le transforme. En période de pointe, les fromagers produisent jusqu’à cinquante meules par jour ! Une fois fabriqué, le comté reste un mois ici, puis il part chez un affineur pendant cinq mois. Il est ensuite classé en fonction de sa qualité, ce qui détermine le prix auquel l’affineur va nous acheter chaque meule. »
Gérard, éleveur dans le Jura