Des capteurs, pour développer un élevage de précision
La miniaturisation a aussi apporté son tribut, grâce à des capteurs qui enregistrent les données biologiques, comportementales ou morphologiques des animaux. À l’image de nos montres connectées !
Ainsi des capteurs podomètres installés autour d’une des pattes des vaches ou sur leur collier, enregistrent leur activité : les informations recueillies (lever, coucher, temps de repos) nourrissent des banques de données qui permettent de suivre l’activité du troupeau et de détecter les périodes de chaleur.
Autre illustration avec les outils de détection des vêlages: posés sur l’animal une dizaine de jours avant la date supposée de mise bas, ils en enregistrent les signes annonciateurs. En cas de brusque évolution d’un des paramètres, une alerte est envoyée à l’éleveur qui les reçoit sur son smartphone.
Ces équipements, de plus en plus nombreux et perfectionnés « voient » ce qui est invisible à l’œil nu et ont ouvert la voie à un élevage laitier de précision.
Les drones, pour gérer troupeau et parcelles
Depuis 2012, date à laquelle l’utilisation civile des drones a été autorisée, le recours à ces outils volants est en plein développement.
Grâce au survol de son exploitation par un drone, l’éleveur peut ainsi surveiller des vaches mises à paître dans des parcelles éloignées. En période de vêlage, celles qui s’éloignent et s’isolent pour mettre bas sont repérées rapidement depuis les airs. Enfin, certains professionnels aguerris au pilotage de drone utilisent ce dernier pour regrouper les troupeaux, en mode chien de berger !
Mais le drone se révèle aussi intéressant sur le volet agricole : il permet à l’éleveur d’aller inspecter des parcelles cultivées, de vérifier des travaux en cours sur ses champs ou de capter des données qui seront traitées ultérieurement via des applications dédiées.