Dans les années 1990, une explication a été avancée :
le vin rouge (en particulier un de ses composants, le resvératrol) jouerait un rôle protecteur. Pourtant, en France, la consommation de vin a baissé et la mortalité associée aux maladies du cœur et des artères aurait dû augmenter. Ce n’est pas le cas. A l’inverse, les pays d’Europe de l’Est qui ont adopté le vin n’ont pas vu diminuer leur taux de mortalité ! La relative protection dont bénéficient les Français repose donc sur d’autres facteurs.
Dans un article à paraître dans une revue scientifique*
deux chercheurs de Cambridge ont listé les bénéfices du fromage sur la plupart des indicateurs de la santé cardiovasculaire. Le fromage a des effets neutres ou bénéfiques sur le taux de cholestérol total, de LDL (« le mauvais cholestérol ») et de triglycérides. Il a aussi des effets positifs sur la circulation sanguine et permet un meilleur contrôle de la pression artérielle.
Les chercheurs rappellent que le fromage est un composant essentiel et indispensable de l’alimentation française. Sa consommation, qui « unifie » la France du Nord au Sud, pourrait être un facteur important de protection cardiovasculaire. Un constat que l’on esquisse aussi dans d’autres pays fort consommateurs, comme la Grèce ou la Suisse.
*Petyaev IM, Bashmakov YK. Med Hypoteses, sous presse.
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