Le concept du one pot pasta
Avant que Martha Stewart ne popularise le one pot pasta outre-Atlantique, la préparation d’un plat de pâtes ressemblait à ça : préparer une sauce dans un faitout ; faire bouillir de l’eau salée dans un autre récipient ; faire cuire des pâtes ; les égoutter dans une passoire ; les mélanger avec la sauce.
Et voilà comment se déroule la confection d’un one pot pasta depuis que les foodies ont exporté l’idée : mettre tous les ingrédients en même temps dans une marmite, laisser cuire à feu moyen en mélangeant régulièrement, se régaler.
Bref, le one pot pasta, c’est une seule étape, une seule cuisson et un seul récipient à laver après le repas.
Que faut-il pour préparer un one pot pasta ?
- Un récipient : une marmite, une sauteuse, une cocotte, un wok, tout dépend de son équipement et du nombre de bouches à nourrir. À éviter : les petits formats, car il faut pouvoir réunir plusieurs ingrédients et remuer facilement sans débordement.
- Des pâtes : les petites pâtes (penne, fusilli, farfalle, macaronis…) tiennent mieux à la cuisson, mais tout est permis pourvu qu’il s’agisse de pâtes sèches et crues bien entendu. C’est grâce à elles que la magie opère : avec l’amidon qui se libère dans le liquide de cuisson, la sauce devient crémeuse.
- Du liquide : versé froid dans le récipient, il est composé d’une base d’eau ou de bouillon que l’on peut couper avec la sauce tomate, du vin ou du lait (souvenez-vous que l’authentique sauce bolognaise en contient un verre !). On pense aussi à la crème fraîche, qui accentue l’onctuosité de la sauce tout en apportant ses notes douces et acidulées.
- Des ingrédients de garniture : légumes frais ou surgelés qui cuisent rapidement (oignon, ail, petits pois, brocolis, courgettes, tomates, poivrons, carottes, champignons, dés de courge…), morceaux de viande ou de volaille, lanières de poisson fumé… Place à la créativité ! Pour que le plat ne soit pas fade en l’absence de mijotage, on n’hésite pas à utiliser des ingrédients de caractère : fromages forts en goût (bleu, pâte dure très affinée…), anchois, olives, jambon cru, lardons, chorizo, épices et aromates… Pour un fondant incomparable, on ajoute incognito 2 ou 3 portions de fromage fondu.
Comment réussir son one pot pasta ?
- Respecter les proportions : interdiction formelle de forcer sur le liquide sous peine de se retrouver avec une soupe ! Il doit tout juste affleurer les ingrédients. Si les pâtes ont tout absorbé mais qu’elles ne sont pas encore cuites, on ajoute du liquide petit à petit, mais attention, elles doivent rester fermes.
- Remuer régulièrement : on mise sur la spatule et l’huile de coude pour éviter que les pâtes ne se collent entre elles ou au fond du plat.
- Ne pas oublier les toppings : au moment du service, on propose du fromage râpé en sachet ou fraîchement passé à la moulinette (comté, beaufort, mimolette, cantal…), comme pour les pâtes traditionnelles.
- Tricher de temps en temps : en réduisant, le liquide concentre les saveurs, mais on peut corser les arômes en faisant dorer les ingrédients de la garniture dans une noix de beurre, au fond du récipient, avant d’ajouter tous les autres ingrédients.
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