Les croûtes comestibles : une affaire de goût
Si l’art délicat de la découpe des fromages exige de ne pas laisser uniquement les croûtes aux autres convives, ce n’est pas une raison pour toutes les dévorer : la plupart sont comestibles et dotées d’une saveur intense que certains gourmets ne délaisseraient pour rien au monde. Les pâtes molles à croûte fleurie (camembert, brie, coulommiers, chaource, saint-marcellin…) ou lavée (munster, époisses, curé nantais, maroilles…), les bleus et certaines pâtes pressées non cuites à croûte moelleuse (raclette par exemple) se dégustent ainsi avec leur croûte… sauf si on n’aime pas ça ! C’est en effet une histoire de goût.
Les croûtes non comestibles : à jeter ou à recycler
En revanche, dans le club des fromages à pâte pressée non cuite, les croûtes couvertes d’une fine couche de cire ou de paraffine (edam, mimolette, gouda…) ne sont pas comestibles : vous pouvez les jeter sans état d’âme. D’autres ne sont pas impropres à la consommation mais trop dures pour être dégustées telles quelles : c’est le cas des pâtes pressées cuites et plus généralement des pâtes pressées de très grand format. Une astuce ? Ne les jetez pas mais lavez-les et conservez-les dans une boîte en plastique, au frais ou au congélateur, pour les immerger dans votre prochaine soupe de légumes : elles lui donneront une saveur incomparable !
En cas de grossesse, abstenez-vous
Enfin, les croûtes de fromage font l’objet d’un discours officiel de la part des pouvoirs publics dans un cas précis : celui des femmes enceintes et des jeunes enfants. Les bactéries telles la listeria se développant généralement dans les croûtes, il est en effet recommandé de s’en passer pendant ces périodes !
Crédits photos : P.BOURGAULT / C.ADAM / CNIEL