« J’ai pas le temps », « J’ai pas faim », « J’ai peur de grossir »… Nos ados ont tous de bonnes raisons pour éviter de passer par la case petit-déjeuner avant de partir en cours. Les études les plus récentes1 montrent que plus d’un tiers des collégiens commencent leur journée par un petit-déjeuner insuffisant, voire inexistant.
Comment les convaincre de ne plus faire l’impasse sur ce repas essentiel au démarrage d’une bonne journée ?
Le petit-déjeuner : un rituel qui se perd chez les ados
En matière de petit-déjeuner, trois tendances s’observent chez les adolescents ces dernières années1 :
- ce repas jusqu’à lors ritualisé à domicile se prend de plus en plus souvent à l’extérieur dans les grandes métropoles.
- en semaine, il est également moins partagé en famille et se prend davantage seul et en faisant autre chose.
- enfin, il a aussi tendance à être moins copieux qu’auparavant.
Un premier repas essentiel à une journée active
Et pourtant, ce premier repas de la journée est indispensable pour les jeunes en pleine croissance : après une douzaine d’heures de jeûne, l’organisme a impérativement besoin de se réhydrater et de reconstituer ses réserves d’énergie. Sans cet apport l’enfant comme l’adolescent s’expose à une baisse de vigilance et à une diminution de ses capacités cognitives en fin de matinée, voire à une hypoglycémie pouvant aller jusqu’au malaise.
Le petit-déjeuner idéal doit représenter 20% à 25% des apports énergétiques quotidiens. Il comprend un produit laitier (source de calcium et de protéines2), des céréales, un fruit et une boisson.
Des astuces pour contrer leurs arguments « anti p’tit-déj »1
- Non, le petit-déjeuner ne fait pas grossir : l’adolescence est une période où les besoins énergétiques sont importants. Deux repas principaux ne suffisent pas à les combler : petit-déjeuner et goûter permettent de compléter les apports et d’éviter le grignotage qui, lui, peut-être source de prise de poids.
- Non, le petit-déjeuner ne prend pas une demi-heure : c’est une question d’organisation, 10, 15 minutes suffiront pour manger. Comment les trouver alors que se lever est parfois si difficile à cet âge ? En préparant la table la veille, en glissant un aliment « plaisir » au menu du lendemain, en se couchant et en se levant 15 minutes plus tôt.
- Oui, l’appétit vient en mangeant : inciter votre adolescent qui n’a pas faim à prendre un seul aliment avant de partir, de préférence facile à manger tel qu’un yaourt à boire, un fruit ou une barre de céréales faite-maison. Laissez-le choisir entre plusieurs propositions saines. Après quelques semaines, passez à 2, puis 3 aliments jusqu’à arriver à un petit-déjeuner complet.
Pour attiser l’appétit, rien ne vaut des mets et des boissons qui donnent envie : découvrez 5 astuces pour préparer un petit-déjeuner qui réveille l’appétit.