En 2019, près de 9 Français sur 10 ont consommé au moins un aliment bio, 71% au minimum une fois par mois, 47% une fois par semaine et 14% tous les jours… avec pour principale motivation « préserver sa santé » (1). En 2019, les aliments bio représentaient 6,1% des ventes des produits alimentaires, mais pour les produits infantiles autres que les « laits », petits pots de fruits ou légumes, petits plats, desserts lactés…, la proportion était de 18,5%… au lieu de 12% en 2018. Elle est passée à 21,5% au premier semestre 2020 (2, 3) ! Ces chiffres démontrent bien l’intérêt croissant des parents pour le bio, en dépit d’un coût plus élevé.
Aliments infantiles conventionnels : on peut leur faire confiance
Outre une composition nutritionnelle adaptée aux besoins des petits (par exemple, apport en sel des plats cuisinés très faible, enrichissement des différents « laits » en fer et en oméga 3 et 6 essentiels…), les aliments infantiles conventionnels bénéficient d’une réglementation très stricte concernant leur teneur éventuelle en contaminants. Comparativement aux aliments courants, ils doivent contenir environ 10 fois moins de nitrates et pour les résidus de pesticides, la limite fixée est 500 fois inférieure. Certains pesticides sont même totalement interdits. La liste des additifs autorisés est restreinte, colorants, édulcorants et conservateurs sont bannis. Les aliments infantiles font l’objet de multiples contrôles : puisque la législation impose une obligation de résultats, s’ils ne satisfont pas aux critères, ils ne peuvent pas être commercialisés (3, 4).