3 personnages de bande dessinée qui aiment les produits laitiers

Publié le 06.03.2017 , mis à jour le 26.10.2022

Ce n’est pas un hasard si le Capitaine Haddock est soupe au lait et si les Éditions du Fromage, créées en 1972 par Nikita Mandryka, Marcel Gotlib et Claire Bretécher, ont existé pendant dix ans ! Éléments centraux de la culture gastronomique française et plus largement européenne, c’est tout naturellement que les produits laitiers inspirent parfois les auteurs de bande dessinée.

Jolitorax et son thé au lait

Dans plusieurs endroits du monde, le thé se consomme systématiquement avec du lait, notamment au Royaume-Uni où sa douceur adoucit la force du thé noir et fait l’objet de tout un cérémonial au moment du service.

Or, dans Astérix chez les Bretons, huitième album de la série créée par René Goscinny et Albert Uderzo, les Bretons ne sont pas les personnes originaires de la région française mais les habitants de l’actuelle Grande-Bretagne : l’occasion pour les auteurs de dérouler avec humour de nombreux traits caractéristiques de la culture britannique, parmi lesquels le fameux « nuage de lait » du thé.

Ainsi, le flegmatique Jolitorax, cousin « breton » (britannique) d’Astérix, ne saurait se passer de « chaude eau » (traduction littérale de « hot water ») qu’il agrémente systématiquement de lait.

Mais pourquoi de l’eau chaude ? Parce que le thé n’arriva au Royaume-Uni qu’au XVIIe siècle, contrairement au lait qui était déjà largement consommé en Europe à l’époque des Gaulois. Fidèle à ses habitudes, le facétieux Goscinny en fait un anachronisme follement amusant.

 

Gaston Lagaffe et la chantilly

Ah, ce cher Gaston ! Créé par André Franquin en 1957, cet anti-héros attachant, roi de la gaffe, ne se départit jamais de sa légendaire décontraction. Employé de la rédaction du Journal de Spirou, nonchalant, tendre et écolo avant l’heure, il en fait voir de toutes les couleurs à ses collègues de bureau.

Parmi ses inventions loufoques et impossibles, on se souvient de l’extincteur-chantilly du 19e album de la série. Car pour Gaston, l’extincteur d’incendie a tout d’un parfait siphon à chantilly. Dont acte : il tente l’expérience à l’occasion d’une fête au bureau. Devant ses collègues catastrophés, un Gaston ravi de sa trouvaille explique : « M’enfin ! ‘Faut pas avoir peur, sots ! J’ai réussi à remplir les extincteurs avec de la bonne crème chantilly… C’est pas une bonne idée, ça ? ».

Le problème, c’est que l’extincteur-chantilly se déclenche par surprise sur ceux qui ont le malheur de s’en saisir. Un peu plus tard, alors que Gaston improvise un feu d’artifice et provoque un incendie, les pompiers sont furieux de trouver les extincteurs détournés de leur usage initial… et on les comprend.

 

Les personnages de Par bonheur, le lait

Dans ce conte écrit par Neil Gaiman et illustré par le dessinateur Gilles Roussel, alias Boulet, un papa part pour une mission de la plus haute importance : acheter du lait pour le petit-déjeuner de ses enfants, et, accessoirement, pour son thé au lait (ce n’est pourtant pas Jolitorax).

Il vit alors des aventures rocambolesques pimentées de voyages dans le temps et de rencontres insolites (bonjour, extraterrestres, pirates, dinosaures de l’espace et poneys surdoués !). Sa préoccupation constante : protéger la précieuse bouteille de lait. Une lecture intergénérationnelle à partager en famille.

Et pour terminer en musique, on ne résiste pas à la célèbre chanson du dessin animé Astérix et Cléopâtre, « Quand l’appétit va, tout va ». Notre Astérix national y chante gaiement : « Un bon repas sans fromage, c’est une belle qui n’a qu’un œil, c’est un oiseau sans plumage, une forêt sans écureuil… »

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