5 publicités fromagères qui ont marqué l’histoire de la télé

Publié le 09.05.2016 , mis à jour le 15.11.2023

Retour dans les années 1980 avec 5 pubs fromagères mythiques : Caprice des Dieux, Boursin, Belle des Champs, Chaussée aux Moines et Vache qui rit.

La collective des produits laitiers communique sur l’ensemble des laitages français, mais chaque marque crée de son côté ses propres publicités. Petit voyage dans le temps avec 5 spots tout droit venus des années 1980.

Caprice à deux, caprice des Dieux

Créé par Jean-Noël Bongrain lui-même en 1956, le Caprice des Dieux investit le petit écran dès 1968 avec un slogan qui va marquer son histoire : « Un amour de fromage ». Mais c’est dans les années 1980 qu’est diffusée une saga au succès inédit : celle qui met en scène, avec humour, des amoureux prêts à tout pour se retrouver seuls autour d’un Caprice des Dieux. Sa signature ? Le célèbre « Caprice à deux, Caprice des Dieux » chantonné d’une voix langoureuse. Voici la version « Téléphérique » de 1986 :

 

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Du pain du vin du Boursin

Comme le Caprice des Dieux, le Boursin, fromage frais à l’ail et aux fines herbes créé en 1963, investit le petit écran dès 1968 : un comédien joue alors le rôle d’un insomniaque obligé de se lever pour assouvir son irrépressible envie de Boursin. En 1972, la marque lance un slogan aussi ingénieux que durable : « Du pain, du vin, du Boursin ». Tout y est : la musicalité, la simplicité, l’association d’un fromage récent et industriel aux traditions gastronomiques françaises, et même la référence religieuse à la Cène, dernier repas du Christ. Une réussite !

 

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Belle des Champs

Autre grand classique de la publicité des années 1980 : Belle des champs. Ce fromage produit dans l’Aisne depuis 1973 fait l’objet, en 1980, d’une campagne télé qui marque les esprits. En plein cœur des années « fric et frime », la pub détonne par son caractère hors du temps : un simple montage de dessins montre une jeune femme souriante partager généreusement son fromage avec toutes les générations. La scène se déroule dans un décor champêtre, bucolique et ensoleillé où il fait bon vivre et s’évader. On se souvient de la ritournelle accrocheuse écrite par Richard Gotainer, qui réussit l’exploit d’imposer le verbe « baguenauder » dans l’univers de la pub télé :

 

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Amène, Chaussée aux Moines

Le nom de ce fromage à pâte pressée non cuite vient tout simplement de son lieu de fabrication originel, la route de la Chaussée aux moines à Craon, près du Monastère Saint Clément (Maine-et-Loire). Bien sûr, ce choix géographique permet de surfer habilement sur l’histoire des fromages d’abbaye français. En 1983, une campagne publicitaire redoutablement efficace enfonce le clou avec humour. Plusieurs moines attablés chantent un « Amen, Chaussée aux Moines » façon chant grégorien, mais leur geste transforme le religieux « Amen » en impératif « Amène ». Attention, ça va vite !

 

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Vache qui rit, le casting

Pour terminer, retour sur la vache la plus célèbre du monde : la Vache qui rit. Créé dès 1921, ce fromage est connu pour sa boîte ronde, illustrée d’une vache hilare qui porte des boucles d’oreille constituées de boîtes de Vache qui rit. Dès l’origine, les investissements publicitaires sont massifs et la notoriété du produit au rendez-vous. En 1986, alors que les pubs des dix années précédentes ont peu représenté la vache mascotte, une agence produit un spot coloré et plein d’humour, parodiant un casting de cinéma comme à Hollywood :

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