Épisode #3 Basket : Une rencontre au sommet avec Jok’Air et Vincent Poirier

Publié le 02.09.2019 , mis à jour le 25.10.2022

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Par On se bouge

Une rencontre entre un passionné de sport et un professionnel

Qui n’a jamais joué au basket, ce sport accessible et populaire ? Avec des amis, en club, dans la rue, sur un terrain, l’hiver ou en plein été, le basket compte des millions d’adeptes qui se retrouvent avec la même passion. Ce sport qui ne demande pas énormément de matériel fascine de nombreux jeunes hommes et femmes.

La NBA est la principale ligue de basket au monde, ses matchs sont énormément suivis et elle constitue le rêve américain pour beaucoup de jeunes joueurs, dont l’un de nos héros du jour…

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Le champion Vincent

Vincent Poirier a 25 ans, il mesure deux mètres et treize centimètres, sans les chaussures ! Le moins que l’on puisse dire, c’est que Vincent a un parcours atypique.

Son premier amour est le football jusqu’à ses 17 ans. A l’époque il est le plus grand de son équipe et ses amis lui proposent de venir jouer avec eux au basket. Depuis il le dit lui-même : « ça réussit plutôt pas mal ! ». Il intègre un centre de formation à Levallois six mois plus tard. Il a alors 18 ans et n’est pas encore très à l’aise puisque la plupart de ses camarades sont en formation depuis leurs quinze ans.

Après plusieurs années à Levallois il part pour l’Espagne, il se fait dans un premier temps remarquer par les sélectionneurs des Celtics. Mais le discret Vincent ne désire pas intégrer l’équipe en milieu de saison et se réserve le luxe de refuser. Depuis le 4 juillet, c’est officiel, Vincent a signé pour une première saison avec les Celtics de Boston, en NBA. Le rêve se réalise pour notre professionnel après une progression fulgurante.

 

Notre rappeur au cœur tendre, Jok’air

Jok’air est rappeur, après avoir fait partie du groupe MZ, il s’est lancé dans une carrière solo en 2017, et depuis il cartonne ! Mais bien avant la musique, le premier amour de sa vie, c’est véritablement le basket.

Il commence à 6 ans en club, alors que sa mère inscrit son frère devant lui c’est le coup de foudre : l’odeur du parquet, le bruit des baskets sur le sol, tout est là pour que la magie opère. Il joue dans le treizième arrondissement avec des joueurs plus âgés que lui qui le coachent. Jok’air gravit les échelons jusqu’à devenir champion de région, meneur titulaire et surtout leader.

A l’époque il vit pour le basket et cette passion s’atténue alors que celle pour la musique commence. Aujourd’hui, il le dit lui-même, il est passé du côté fan.

Une rencontre enrichissante

Entre nos deux basketteurs, tout est naturel, comme s’ils se connaissaient depuis toujours, ils se chambrent, blaguent et s’encouragent mutuellement. Vincent, sérieux dans son rôle de coach, enchaîne les exercices pour Jok’air, en lui demandant de corriger ses gestes. Il lui fait travailler la rapidité des pieds et des mains, la dextérité, qui est très importante pour lui en tant que pivot. Il explique à Jok’air qu’il le fait aller vite et le met en difficulté parce que c’est la meilleure façon de progresser.

Le principal conseil que Vincent donne à Jok’air, c’est d’arrêter de puiser toute sa force dans les bras lorsqu’il shoote. Il doit utiliser seulement la force de ses doigts et celle de son poignet, et surtout utiliser ses jambes. Jok’air nous confiera plus tard lors de son interview qu’il a depuis toujours tendance à décaler son poignet vers la gauche. Ce mauvais réflexe le désaxe du panier et l’empêche de tirer droit, la balle ne fait pas une belle cloche jusqu’au panier. Jok’air le sait désormais, grâce aux conseils de celui qu’il appelle déjà Vince, il doit être plus détendu et moins forcer !

 

Le basket est un automatisme

Pouvoir partager un moment de basket avec un basketteur NBA c’est pour Jok’air un honneur. La NBA a toujours été un rêve pour lui, et il nous confie mesurer la chance qu’il a de jouer au basket avec Vincent. Dans tous ses mouvements Vincent est précis et c’est beau à voir pour notre rappeur. Il n’hésite pas à chambrer Jok’air en interview : il a fait ce qu’il a pu pour l’aider, mais concernant le « dunk », on part de trop loin…

Le basket, comme de nombreux sports est un automatisme, quand on fait une pause on perd des réflexes clés. Un shoot s’entretient, la manière d’évoluer sur le terrain peut se conserver, mais il est certain qu’en arrêtant plusieurs mois, on a déjà plus de mal à dribbler le menton levé ! Jok’air affirme qu’en fin de compte aujourd’hui, Vincent lui a fait franchir des étapes dans ce qu’il appelle son « réapprentissage ».

 

Le basket inspire leurs vies

Les textes des morceaux de Jok’air regorgent de références au basket, c’est sa première source d’inspiration. Pour lui, la musique et le sport se rejoignent dans l’idée d’aller au-delà de ses capacités. Il faut écraser son adversaire, et la vie selon le rappeur, c’est « attaque-défense ». Le basket pour Vincent a été également un levier pour prendre confiance en lui. Il nous assure qu’être aussi grand, ce n’est pas facile tous les jours et qu’il a fallu qu’il apprenne à assumer son corps. Étant plutôt de nature discrète, Vincent a pris confiance en lui grâce au basket et aux coachs qui ont cru en lui malgré le retard qu’il avait accumulé. Vincent est ce que Jok’air considère comme un accomplissement admirable. A force d’acharnement dans le travail, en développant sa capacité d’écoute et en faisant un grand nombre de sacrifices, on atteint ses objectifs et ses rêves.

 

Notre joueur de NBA trouve dans ce sport des moments de joie collectives, de lutte et d’exaltation. La NBA, il nous le confie, c’est une consécration, ses efforts ne sont pas vains, les soirées entre copains sacrifiés sont de lointains souvenirs. Maintenant, c’est surtout pour lui le début d’une nouvelle histoire. Sa loyauté envers son sport paye enfin et lorsqu’il coache Jok’air, il est déjà américain quand il lui lance « make me dream ! ». Pour Jok’air d’ailleurs, il n’y a pas à chercher : « c’est le meilleur sport du monde ».

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