Episode #10 BMX : « Tu sais faire ça toi ? » avec Thomas et Mickael

Publié le 20.01.2020 , mis à jour le 27.10.2022

On se bouge

Par On se bouge

Une rencontre entre un passionné de sport et un professionnel

Tout le monde connait l’acronyme de ce sport, vraiment ? Mais que signifie-t-il réellement ? Quels sont les secrets de ce sport considéré comme extrême ? Nos deux riders du jour nous répondent avec une bonne humeur communicative. C’est parti pour une session de « bicycle motocross extrem ».

Episode #10 BMX : « Tu sais faire ça toi ? » avec Thomas et Mickael

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Thomas, notre champion savoyard

Thomas notre pro de BMX pratique ce sport depuis une quinzaine d’années, en mode freestyle ! Il commence très jeune accompagné de son petit et de son grand frère, aujourd’hui devenu pro. On peut le dire : le BMX est une histoire de famille ! Notre savoyard nous apprend qu’il est plus difficile de pratiquer dans les montagnes. Passionné, il a très tôt décidé de se déplacer à travers la France pour faire du BMX. C’est en bougeant qu’on en vient à se créer une communauté dont on ne peut plus se détacher, on entre dans un véritable milieu. Thomas tient humblement à nous préciser dès le début de son interview qu’il n’existe pas de « meilleurs » riders en BMX. En effet, le sport évolue, il existe des modes qui changent les styles de BMX … entre la pratique en skate-parks, dans la rue, sur bosses etc. Le BMX qui a le vent en poupe, c’est le freestyle. On peut le pratiquer partout et ceux qui se spécialisent font en sorte d’être les meilleurs. Pour Thomas, le rider qui sait « tout faire » est un mythe, toute la communauté complète le sport, chacun son style et pas de hiérarchisation !

Épisode#10 BMX : « Tu sais faire ça toi ? » avec Thomas et Mickael

Mickael, rider rieur

Mickael commence le BMX à 13 ans, et 10 ans plus tard il peut affirmer que son sport lui a appris à avancer et à véritablement se connaitre. Il est plutôt rider des rues que rider des parks, il nous le dit : « je suis sauvage ! ». Plus sérieusement, Mickael considère que la polyvalence en BMX est une richesse, il prend du plaisir à rouler sur tous les terrains, du moment qu’il effectue ses figures plutôt au ras du sol. Sur la terre, comme sur le bitume mais aussi sur les courbes de notre skate-park du jour. Son premier terrain a été le trottoir, et il constate qu’avec l’évolution de son sport, les spots et structures adaptées ont fleuri dans Paris et ses alentours. Comme Thomas, les rencontres lui ont permis de rencontrer énormément de personnes géniales, une communauté vraiment magnifique.

« Tu me suis ? »

Mickael est formel : « on ne peut pas rater Thomas quand il roule ! ». En effet, nos deux riders se sont déjà croisés quelques fois lors d’événements, ont des amis communs mais ils ne se connaissaient pas plus que ça. Et pourtant à les voir discuter, rigoler, on comprend mieux cette notion de « grande famille du BMX ». La fluidité de leurs mouvements et de leurs figures, la hauteur qu’ils peuvent prendre nous laissent penser que l’art du BMX est facile. Mickael nous avoue être inspiré par Thomas, surtout par rapport à sa façon d’aborder les « flairs ». Ces figures ou « tricks », Mickael les maîtrise déjà mais Thomas l’aide à se perfectionner, et à évoluer. Il conseille à Mickael d’améliorer sa rotation du guidon juste avant de ré-atterrir, sans aller trop vite. Pour Thomas, il ne faut pas nier la dangerosité du BMX, les risques du métier sont les chutes, très fréquentes. Mickael le sait, il est tombé « des milliers de fois », et ce n’est que le début ! Pour nos deux riders, la première base du BMX est d’apprendre à tomber, à force de répétitions, on peut anticiper sa chute et éviter de se blesser. Ils sont unanimes sur l’autre versant de cette prévention : lorsqu’on ne veut pas se faire mal, qu’on est en « mode survie », on ne prend plus le temps de décomposer ses mouvements et détailler le tricks en lui-même. C’est là-dessus que Mickael doit travailler, en une fraction de seconde, il faut pouvoir compter les différents mouvements, lever, monter, plaquer… Un véritable travail, un art de la répétition ! Nos deux compères peuvent se donner des conseils dans les deux sens, amateurs comme professionnels peuvent s’inspirer, la hiérarchie n’est pas aussi forte que dans d’autres sports.

Qui se ressemble… roule ensemble

Au son des roues, on ne peut que constater la bonne entente de nos deux riders, qui s’accordent systématiquement dans leurs réponses à nos questions. Alors qu’ils sautent de courbes en courbes, il semble qu’ils marquent des temps d’arrêts dans les airs, leurs respirations se coupent une fois « là-haut ». De quoi faire taire ceux qui pensaient que les sports extrêmes ne pouvaient pas être poétiques ! Leur sport, Thomas et Mickael en discutent avec des étoiles dans les yeux. Thomas et Mickael nous parlent de ces petits coins tranquilles qui peuvent se transformer en spots. Le piéton normal ne peut pas le voir à l’œil nu, mais le rider a une vision différente de la rue, qui lui permet d’appréhender chaque parcelle urbaine. C’est ainsi que les passionnés se dépassent, c’est ce qui les maintient en vie, faire des spots plus gros, plus originaux, arpenter des endroits qui n’ont jamais été « roulés ». Être le premier à rouler et se filmer dans un spot, c’est l’apothéose et ce qui démarque chaque rider.

Un langage universel

À écouter Mickael et Thomas, la communauté du BMX semble incroyable. Ils nous affirment pouvoir bouger dans n’importe quel endroit du monde, et trouver où se loger grâce à leurs amis passionnés. Un monde que l’on ne soupçonne pas, une grande famille, on vous dit ! Entre rider, on se compare sans forcément se parler et on s’entraide. Le dépassement de soi, la performance et l’amour du sport sont un langage universel. Il faut le vivre pour le réaliser ! d’ailleurs quand on leur demande pourquoi ils se bougent, Mickael et Thomas nous répondent qu’autrement ils s’embêtent, qu’ils ont soif d’apprendre, de croquer la vie en se faisant plaisir. Mais surtout, juste pour « vivre ».

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