Léa, double championne du monde à 21 ans
La passion de notre warrior pour le karaté n’est pas venue grâce au cinéma. Selon Léa, elle est tout simplement « tombée dedans », il y a 13 ans. Ce qui lui a plu directement c’est la confrontation, le combat, elle est persuadée qu’avoir un adversaire la motive. Et motivée, c’est sûr qu’elle l’est ! Elle a commencé très jeune les compétitions. Puis tout est allé très vite, les championnats de France, l’équipe de France, les championnats du monde… Elle nous en parle avec un immense sourire et une joie de vivre communicative. Léa n’a pas choisi la forme Kata du Karaté, c’est-à-dire celle où l’on réalise des enchaînements seuls. Elle s’est tournée vers le combat très jeune, même si elle nous précise qu’elle respecte et admire cette forme de karaté. Son but, ce n’est certainement pas d’être violente, tout est dans le contrôle et le respect de l’autre, c’est pour cette raison qu’il existe beaucoup de mixité dans le karaté. Ce qui l’attire c’est la diversité physique de ce sport, il faut s’entraîner pour les poings, les jambes et les balayages. C’est un sport complet qui mobilise le corps entier. Pour se préparer physiquement, Léa fait de la musculation et des entraînements cardio spécifiques, elle travaille les jambes, les abdos, et bosse ses appuis. Pour progresser, pas de secret ! Il faut travailler et surtout être passionné, il faut s’accrocher mentalement, et avoir ce qu’elle appelle « la gagne ». Mais pour Léa, quand au bout il y a la victoire, on oublie tous les mauvais moments.