Tour de France 2020 : la journée alimentaire d’un coureur cycliste

Cyril Gautier :

Je suis plutôt lève-tôt, vers 7h-7h30, car couche-tôt également (22h-23h). Le petit-déjeuner est toujours à base de café, jus d’orange, pain, céréales, omelette. Ce que je consomme dépend de la période, de l’entraînement. Si c’est une journée de course, je vais davantage manger le matin, et ajouter des pâtes, des féculents, du riz. Je suis habitué à manger à 9h ou 10h du matin (rires).

CG :

En course, il arrive que je me lève à 7h alors que le départ soit à 13h. Je ne vais pas manger trop le matin, pour manger à nouveau du riz avec du jambon deux heures et demi avant le départ environ. Les indications sont généralement de manger trois heures avant le départ.

CG :

Je bois beaucoup. Nous avons à disposition des bidons d’eau, des bidons de mélange d’eau et de sirop, ou des boissons énergétiques prévues pour l’étape. Je bois environ deux bidons à l’heure. En course nous avons aussi le « ravito » : pâtes de fruits, barres de céréales, ou gâteaux de riz préparés par les assistants. J’ai une musette dans laquelle je pioche comme je le souhaite. En fin de course, nous serons davantage sur des gels sucrés. Pendant la course je ne consomme pas de produits laitiers, mais à la maison oui, des yaourts le matin ou le soir, ça m’arrive souvent. Sur les étapes, les équipes font des smoothies composés en partie de yaourt. Nous les consommons après l’étape, pour la récupération.

CG :

Souvent sur les courses à étapes, nous pouvons avoir davantage faim le matin au fur et à mesure. Les jours de courses accumulés, la dépense calorique est plus importante. Un cuisinier met à disposition de la nourriture, et c’est à nous de gérer notre alimentation. Les quantités peuvent varier.

CG :

L’hygiène de vie se gère sur le long terme. Je suis un bon mangeur, et je dois faire attention aux quantités. C’est la petite chose à gérer pour être meilleur.