L’alternative évidente
Les journées d’hiver sont courtes mais celles de travail peuvent parfois paraître interminables, surtout si l’on y ajoute le temps de trajet pour rentrer chez soi. Les transports en commun, c’est précisément ce qui a conduit Agathe à opter pour le vélo. « Je revenais déjà tous les soirs en vélo car je mets autant de temps qu’en transports. Je trouvais ça plus agréable, et sauf grosse pluie je m’y tenais. Mais j’avais davantage l’appréhension de faire ce trajet le matin, au niveau de la fatigue. » Du côté de Cyril, sportif confirmé, c’est également son heure de trajet qui a joué, transformée en 30 minutes de vélo. Fuir le RER bondé, Olivier en a rêvé et cet adepte du triathlon a franchi le pas il y a plusieurs années, allant jusqu’à atteindre 40 km de vélo par jour. « Je n’avais pas assez de temps pour m’entraîner, j’ai donc optimisé mon temps de trajet / entraînement. »
Réduire son temps de trajet est une chose, mais le faire en respectant la planète en est une autre. Prendre son vélo au lieu de sa voiture est également un enjeu écologique, pas forcément la priorité de nos cyclistes au départ toutefois. « Au départ non, mais ensuite oui. » confie Olivier. « A la maison, on essaye de produire le moins de déchets possible. Faire du vélo s’inscrivait bien dans cette lignée, et m’a apporté satisfaction. »
« C’était plus par commodité ou confort personnel qu’un réel combat écologique, mais c’est toujours mieux qu’investir dans un scooter. » affirme Agathe, grande adepte du vélo de location. « Je ne suis pas contrainte de revenir en vélo si je suis venu comme cela. On est plus libre que si on avait notre propre véhicule. De plus, je n’ai pas de local vélo dans mon immeuble, une grosse problématique lorsqu’on vit dans Paris. »