Il est savoureux, sain et naturel, mais encore ?
Nos 5 infos insolites sur les pots de yaourts
- Il a guéri François Ier de troubles intestinaux.
En 1542, le roi François Ier avait de sérieux problèmes digestifs et aucun docteur ne trouvait de solution pour y remédier. Il se confia à son allié diplomatique Soliman le Magnifique, sultan de la dynastie ottomane dans l’actuelle Turquie. Celui-ci lui envoya un médecin qui lui conseilla une cure d’un lait fermenté courant dans son pays, le yaourt. Le roi fut guéri ! C’est à cette occasion que, dit-on, le yaourt fit sa première apparition dans notre pays. - C’est un concentré naturel de probiotiques.
C’est sans doute ce qui a guéri les intestins de François Ier : en plus d’être le produit laitier frais le plus riche en calcium et d’aider à la digestion du lactose, le yaourt contient, dans chaque pot, 13 milliards de bactéries bénéfiques à la santé. Plus exactement, il s’agit de probiotiques, ces micro-organismes vivants merci la fermentation qui contribuent à l’équilibre intestinal du fameux microbiote, l’un des nouveaux eldorados de la médecine. - C’est un ingrédient cosmétique 100 % naturel.
Les intestins l’adorent, mais la peau aussi : grâce à sa douceur et sa richesse nutritionnelle (eau, lipides, protéines, vitamines, acide lactique…), le yaourt se transforme aisément en masque adoucissant et exfoliant (mélanger avec du miel et éventuellement un peu de son d’avoine, appliquer sur le visage et laisser agir pendant 15 minutes, rincer). - Un collectionneur de pots de yaourt est appelé un glacophile.
Une fois le yaourt mangé ou transformé en masque de beauté, vous jetez sûrement son pot. Eh bien sachez que les glacophiles, eux, en font des collections. Mais il est vrai que les pots en plastique ne les intéressent guère : ils préfèrent dénicher des pots anciens attestant de l’évolution des emballages (porcelaine, grès, verre, carton paraffiné…). Des passionnés en ont même fait un site : le yaourtophile (http://yaourtophile.free.fr). - Le pot de yaourt désigne aussi… une voiture.
Dans ce cas, la collection nécessite un peu plus de place. L’expression « pot de yaourt » fut d’abord lancée pour qualifier l’Isetta, petit bijou de design automobile des années 1950. En Allemagne, son étonnante forme ovoïde lui valut le surnom d’ « œuf roulant », mais en France, on considéra que l’étendue de la surface vitrée et la portière frontale unique rappelaient plutôt un pot de yaourt. La dénomination fut également attribuée, plus tard, à la célèbre Fiat 500.