Objectif : meilleures pratiques

Publié le 22.10.2010 , mis à jour le 15.11.2023

Les réglementations européenne et française imposent des mesures strictes visant à garantir la qualité du lait, la santé et le bien-être des animaux, ainsi que la protection de l’environnement. Pour s’y conformer et aller plus loin encore que les obligations réglementaires, les éleveurs disposent d’appuis et d’outils variés, individuels ou collectifs. Leurs buts : être au plus près des attentes du public et travailler dans les meilleures conditions possibles, pour les hommes comme pour les animaux.

Les bonnes pratiques : désinfection des trayons

. © C. HELSLY / CNIEL

 

L’élevage, un métier collaboratif

 

D’abord, l’éleveur ne travaille pas seul : il a beau avoir des compétences techniques poussées et une solide expérience de terrain, il s’entoure de spécialistes (vétérinaire rural, contrôleur laitier, technicien de la chambre départementale d’agriculture, vacher …) qui lui fournissent une aide régulière ou ponctuelle en fonction de ses besoins.

« Quand un éleveur ne peut pas être présent dans sa ferme, par exemple pour des vacances, en cas de congé maternité ou de formation, ou encore suite à un accident, je me rends sur place pour prendre la relève. Mon intervention, qui dure de quelques heures à plusieurs jours ou semaines, se fait à la carte en fonction des besoins de l’éleveur et des particularités de son exploitation. La plupart du temps, je me charge des deux traites quotidiennes, de l’alimentation des vaches, de la surveillance de la santé du troupeau, du lien avec le vétérinaire en cas de besoin, éventuellement de la naissance des veaux… Bref, je suis aux petits soins pour les vaches ! »

Stéphane, vacher remplaçant 

Vacher de remplacement, un métier caméléon

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La Charte des bonnes pratiques d’élevage, un outil d’auto-évaluation

 

Par ailleurs, 95 % des élevages de plus de 20 vaches laitières ont adhéré volontairement à la Charte des bonnes pratiques d’élevage. Grâce à des diagnostics et des plans de surveillance externes, celle-ci aide les producteurs de lait à progresser dans leurs pratiques professionnelles, avec l’appui de techniciens de terrain, tout en répondant aux attentes des consommateurs. Lancée en 1999, elle a été mise à jour plusieurs fois pour évoluer avec son temps.

La Charte des bonnes pratiques d’élevage repose aujourd’hui sur 6 engagements relatifs à l’identification des animaux, la santé du troupeau, l’alimentation des vaches, le bien-être des animaux et la sécurité des personnes, la protection de l’environnement.

« Pour les éleveurs, le bien-être des bêtes est essentiel : nous vivons avec elles 7 jours sur 7 et tous nos veaux ont un nom. J’adhère d’ailleurs à la Charte des bonnes pratiques d’élevage, qui aide les éleveurs à produire un lait d’une qualité irréprochable tout en respectant les conditions du bien-être animal. J’ai également suivi une formation d’éleveur-infirmier auprès d’un vétérinaire pour apprendre à mieux observer les animaux. Si une vache est isolée dans le troupeau, c’est qu’elle a un souci. Nous essayons de faire de la prévention avec de l’homéopathie et de la phytothérapie, mais, si elle tombe malade malgré tout, nous appelons bien sûr le vétérinaire. Autre intervenant qui nous rend visite régulièrement : le pareur, qui taille les ongles des vaches pour leur éviter des souffrances inutiles. »

Gérard, éleveur laitier dans le Jura

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