Traditionnel, voyageur ou décalé : trois menus à partager en famille ou entre amis.
Pour les inconditionnels du Noël traditionnel
Certains foodies sont ouverts à toutes les excentricités culinaires du 26 décembre au 23 de l’année suivante, mais cette fois, pas question de manger autre chose que de la dinde et de la bûche : à Noël, la tradition, c’est la tradition.
- Pour l’apéritif, on succombe aux blinis nappés de crème fraîche épaisse ou de chantilly salée pour accueillir des lamelles de saumon ou de truite fumée – simple mais délicieux.
- En entrée, place au foie gras, préparé à la maison avec du lait pour faciliter le déveinage et obtenir une terrine bien nette.
- Pour le plat principal, un secret : la dinde est plus moelleuse en ajoutant à sa farce quelques petits-suisses qui nourrissent la chair de l’intérieur pendant la cuisson.
- En dessert, c’est bûche, sinon rien. Chocolat et poires, vanille et fruits rouges, moka : on a le droit de varier les saveurs, mais on ne saurait se passer de crème au beurre.
Pour les globe-trotteurs
D’autres gourmets, passionnés par les cuisines du monde, trouvent le quatuor saumon-foie gras-volaille-bûche franchement trop classique. Pour ces éternels curieux, les traditions venues d’ailleurs ont tout bon.
- Tout le monde sait que le père Noël vit dans le Grand Nord, mais en attendant de départager Norvégiens, Suédois, Russes et Canadiens, on se réunit autour d’un smörgåsbord, grand buffet scandinave où abondance et variété sont de mise.
- Pour se convaincre que la cuisine anglaise a de nombreuses qualités (oui, oui !), on peut aussi s’adonner au plaisir d’une crème aux huîtres, d’une dinde aux marrons, de bleu au porto et de Christmas pudding.
- En guise de dessert, on concède également un faible pour la spectaculaire et exquise pavlova, dont Néo-Zélandais et Australiens revendiquent la paternité.
- Pour terminer la soirée avec un breuvage réconfortant – ou, à l’inverse, accueillir ses invités en début de soirée -, on chipe aux Américains leur meilleure recette d’eggnog, sorte de lait de poule très crémeux et enrichi d’eau-de-vie.
Et pour ceux qui préfèrent fêter Noël autrement
Enfin, parce que l’on peut aussi fêter Noël entre amis, on peut proposer un repas décalé qui sort du menu traditionnel.
- Qui est capable de se morfondre devant un menu à base de fromage fondu ? Personne. Raclette, fondue, tartiflette et mont d’or fondu ont aussi l’avantage de ne pas exiger de longues heures en cuisine de la part des gentils organisateurs – une stratégie « gagnant gagnant ».
- Pour toucher la corde sensible des plus récalcitrants, on peut aussi tenter le menu spécial enfants… à dévorer même quand on est grand.
- On clôture le repas par un parfait, un nougat glacé, des coupes façons vacherin, des sandwichs glacés ou un affogato, parce que oui, on a parfaitement le droit de manger des glaces en hiver !
- Autre solution opter pour la bûche… mais en format “sucettes” ! Une recette amusante à retrouver dans la vidéo ci-dessous :