#1 : Ajouter des matières grasses à tous les plats de bébé
En intégrant des matières grasses aux menus de votre petit, vous répondez à ses besoins en lipides. Pour y parvenir, il convient d’ajouter systématiquement des graisses – beurre, margarine, huile ou crème – à tous les plats salés que vous lui préparez, afin de lui fournir les lipides nécessaires à couvrir 40% de ses apports énergétiques. Les huiles les plus équilibrées en oméga 3 et 6 sont celles de colza ou de noix (l’huile d’olive est, elle, plébiscitée pour son goût !).
Le saviez-vous ? À l’inverse, dans les cas extrêmes, une carence en lipides peut donner lieu à un retard cognitif ou à des troubles visuels.
#2 : Ne pas restreindre les apports en protéines de votre enfant
Pour bien grandir, votre petit a besoin de protéines et de fer ! Sachez qu’il n’existe pas de lien avéré entre excès de protéines et risque d’obésité ou d’altération de la fonction rénale. En lui proposant des menus diversifiés intégrant viande (bien cuite), poisson et légumineuses, vous subvenez à ses besoins en protéines. En raison de leur très bonne assimilation du fer, viande et poisson sont vos meilleurs alliés et les siens !
Le saviez-vous ? À l’inverse, une carence en protéine est source d’anémie et peut générer des retards de croissance, un manque d’énergie et d’appétit.
#3 : S’autoriser à relever le goût de son assiette
Avec modération, saler ou sucrer les préparations de votre petit peut être pertinent dans le sens où cela habitue son palais à des mets peu salés, peu sucrés et évite qu’il recherche cette saveur à tout prix en grandissant. Mieux encore, vous pouvez aussi assaisonner les plats en variant les épices et aromates : ces derniers contribuent à éveiller les goûts de bébé, l’initier à des saveurs différentes et au plaisir de se nourrir à partir d’une assiette variée, mais aussi avec ses proches autour de la table.
Le saviez-vous ? Introduire la diversité des assaisonnements permet aussi de prévenir le recours souvent automatique au sel pour relever un plat. Un bon plan saveur et santé pour toute la famille !
#4 : Intégrer les aliments allergisants dès 4 mois
Contrairement à ce qui était préconisé dans les années 2000, il n’est plus conseillé** de retarder l’introduction des aliments à haut potentiel allergénique. C’est même l’inverse qui est recommandé ! Arachide, fruits à coque, poisson, blé : en proposant ces aliments dès la phase de diversification, le risque d’allergie serait réduit. « Il faut juste introduire ces aliments les uns après les autres, à quelques jours d’intervalle », a précisé le Pr Patrick Tounian, chef du service de nutrition pédiatrique (hôpital Trousseau, Paris)
Le saviez-vous ? Exclure trop longtemps tout aliment allergisant peut favoriser le développement d’allergies plus tard.
#5 : Enfin, oser les textures et les couleurs pour éveiller la curiosité !
À partir de la diversification, bébé est capable de manger des préparations de plus en plus consistantes. Mixés, moulinés, écrasés, puis en morceaux : vous faites progressivement évoluer la texture de ses plats, purées et compotes. Avoir à mâcher lui permet de mieux apprécier les aliments présents dans son assiette – légumes, fruits, fromage… – et leurs goûts. En éveillant ainsi sa curiosité avec des menus diversifiés, vous l’aidez à bien grandir et à apprécier la variété.
Le saviez-vous ? Prolonger trop longtemps le 100% mixé peut finir par lasser bébé et le rendre réfractaire à la nouveauté.
Bon sens et plaisir constituent deux critères essentiels en matière d’alimentation infantile. Ils vous guident pour satisfaire les besoins de votre enfant en éveillant son goût grâce à une alimentation diversifiée.