Episode #5 : Transmettre les bons gestes à nos enfants !
Publié le 01.10.2019 , mis à jour le 26.10.2022
Par On va pas en faire un fromage
Etre parent, un jeu d'enfant !?
Opter pour des fruits et légumes de saison, les sensibiliser à l’écologie et le recyclage… Ces réflexes du quotidien peuvent être un terrain de jeu pour les tout-petits, qui s’émerveillent et découvrent en apprenant ! Comment Emilie et Caroline abordent-elles cela ? Ecoutez !
L’avis de la diététicienne sur les bons comportements alimentaires
Aujourd’hui, Emilie et Caroline échangent sur les comportements éco-responsables à adopter en famille et à apprendre aux enfants. Comment sensibiliser les enfants à consommer intelligemment pour moins gaspiller ? Comment leur apprendre le tri sélectif ? A l’heure où l’écologie est au centre de toutes les préoccupations, ces questions sont importantes et doivent faire partie intégrante de leur éducation.
Découvrir d’où viennent les aliments
Pour comprendre les enjeux d’une alimentation raisonnée et raisonnable, il s’agit de familiariser les enfants avec la chaîne alimentaire. En commençant par leur expliquer l’origine des aliments qu’ils consomment : le lait vient de la vache, les œufs de la poule, et les pommes poussent sur un pommier avant d’être transformées en compotes en gourde ! Puis mettre en pratique en allant au marché ensemble pour voir les beaux étals de fruits et légumes, de poissons, les emmener dans des fermes, dans des potagers où on peut faire des cueillettes… Les enfants goûteront d’autant plus la nourriture qu’ils consomment en connaissant d’où elle vient.
Caroline Alias Beauté Active YoutubeuseDans notre jardin, on a installé à notre fils une petite cuisine en bois à côté d’un petit potager pour qu’il puisse sentir des herbes aromatiques et voir des aliments pousser.
Acheter mieux pour limiter les déchets
A l’école, les enfants sont déjà sensibilisés à la préservation de la planète. Sans aller jusqu’au zéro déchets (mais pourquoi pas ?), il y a des petits gestes du quotidien à leur enseigner à la maison pour vivre de manière plus écologique.
- Acheter en vrac. De nombreux supermarchés proposent des distributeurs de certains aliments comme les céréales, les pâtes… Cela évite de gaspiller et de trop dépenser tout en permettant d’ajuster les portions en fonction des besoins de chacun.
- Limiter les emballages. Quand on fait ses courses, privilégier les aliments les moins conditionnés et éviter les portions individuelles pré-emballées. Une boîte à goûter contiendra juste ce qu’il faut pour votre enfant.
- Choisir les fruits et légumes de saison. Et si possible qui ne viennent pas de trop loin. Un simple coup d’oeil sur les étiquettes permet de mieux choisir et donc de mieux consommer.
- Trouver des alternatives au plastique, en ayant recours aux gourdes et au verre pour stocker dans les placards ou les frigos comme Caroline, qui utilise des pailles en cristal réutilisables à la place des pailles en plastique.
Emilie Albertini JournalisteJ’essaye de plus en plus d’acheter en vrac en prenant mes petits contenants
Éviter le gaspillage
Cela passe notamment par une meilleure information des dates de péremption. Il faut en effet différencier :
- La date limite de consommation (DLC), qui s’exprime par la mention « À consommer jusqu’au… ». Celle-ci indique une limite impérative. Elle s’applique à des denrées microbiologiquement très périssables (comme les charcuteries, les viandes fraîches ou les plats cuisinés réfrigérés), et, qui, de ce fait, sont susceptibles, après une courte période, de présenter un danger immédiat pour la santé.
- La date de durabilité minimale (DDM), qui s’exprime par la mention « à consommer de préférence avant le ». Une fois la date passée, la denrée peut avoir perdu une partie de ses qualités spécifiques, sans pour autant présenter un risque pour celui qui le consommerait. Ainsi, il n’est pas nécessaire de jeter les produits concernés (comme le café, les pâtisseries sèches…) quand la DDM est dépassée, pourvu que leur emballage ne soit pas altéré.
Cette confusion entre DLC et DDM est une grande source de gaspillage alimentaire à la maison. Les « destockeurs » démontrent qu’il est possible de vendre et de consommer des produits à DDM dépassée.
Quid de l’eau en bouteille
Comme le souligne Emilie, les mamans consomment énormément d’eau en bouteille, surtout pour préparer les biberons de lait infantile.
Emilie Albertini JournalisteAvec mon bébé et les biberons, chez moi à la fin de la semaine, il y a une montagne de bouteilles
Il est tout à fait possible d’utiliser l’eau du robinet pour préparer un biberon à votre bébé. Il y a cependant, certaines précautions à prendre* :
- Laissez couler l’eau du robinet quelques secondes avant de remplir le biberon de la quantité souhaitée
- Utilisez uniquement de l’eau froide (au-delà de 25°C, l’eau peut être davantage chargée en microbes et en sels minéraux)
- Nettoyez régulièrement la tête du robinet (détartrage notamment)
- N’utilisez pas d’eau ayant subi une filtration (carafe filtrante par exemple ou tout autre type de traitement de filtration à domicile) ou ayant subi un adoucissement car ces systèmes peuvent favoriser la multiplication des microorganismes.
- Dans les habitats anciens (antérieurs à 1948), les canalisations d’eau peuvent être encore en plomb. Il faut vous renseigner auprès de la mairie où vous résidez ou auprès de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) de votre département afin de savoir s’il est possible d’utiliser l’eau pour préparer les biberons.
*recommandations officielles de l’ANSES
Trier, optimiser et recycler
Les deux mamans sont très sensibilisées au tri et au recyclage. Comme le souligne Emilie, pour les enfants, le tri sélectif doit devenir aussi naturel que de se laver les mains.
Cela passe aussi par apprendre aux enfants à :
- Recycler, par exemple en donnant une seconde vie aux contenants ( bouchons plastique, bricolage..)
- Ne pas gâcher, en ayant les yeux plus gros que le ventre par exemple, à apprécier les plats qui permettent de re-accommoder des restes (soupe, compote, gratins…),
- Manger aussi la peau des fruits et légumes issus de l’agriculture biologique, par exemple en proposant de croquer une pomme une carotte sans l’éplucher.
Le compost se développe aussi en ville. C’est une façon de renouer avec la nature et comprendre que « rien ne se perd ». Une initiation à la chaîne alimentaire et au jardinage qui font des adeptes.
Emilie Albertini Albertini JournalisteJ’essaye de faire du tri quelque chose de naturel et spontané
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