Se préparer
Un petit déjeuner énergétique permet d’entamer les longues journées à vélo au mieux de ses capacités mais il doit rester digeste ! Impossible de pédaler le ventre vide ou trop plein ! Les aliments de ce premier repas de la journée doivent apporter une part de glucides. Au choix : tartines de pain avec noix de beurre et confiture, sirop d’érable, ou crêpes au miel, gâteau de riz, fromage blanc et rondelles de banane, flocons d’avoine avec du lait… Si votre préférence se porte sur le salé, accompagnez de jambon ou de fromage. Pour les liquides, optez pour du café, thé, café au lait, lait chocolaté… Il faut une boisson pour réhydrater l’organisme après une longue nuit sous les couvertures ! Poursuivez l’hydratation à l’eau claire jusqu’au moment du départ. Il est inutile de se caler avec des barres chocolatées !
Poursuivons avec un constat, à force d’enchaîner les côtes et les descentes, après 90 minutes d’effort physique, les réserves glucidiques musculaire et hépatique s’épuisent, le taux de sucre dans le sang s’effondre, les jambes ne tournent plus. C’est donc pendant l’effort, même si le parcours n’est pas compétitif, qu’il faut penser « ravitaillements ».
Calculs glucidiques
En ravitaillements, la quantité de glucides (sucres) ingérés varie selon les heures passées à pédaler et l’intensité de l’effort. Pour les randonnées d’une durée de 90 minutes à 3 heures, essayez de consommer 30 à 60 grammes de glucides par heure. Les liquides sucrés sont généralement les plus faciles à tolérer. Puis, vos besoins en carburant augmentent au fur et à mesure que la durée de votre randonnée s’allonge au-delà de 3 heures. Sur les trajets plus longs, visez à consommer 45 à 90 grammes de glucides par heure.